Les poèmes de la vie.

C'est ici que je vis,
Là ou il vis.
Je vis où tu vis,
La vie.
Elle n'attends que moi,
Dans un trou noir,
Fait pour me mouvoir,
Où juste me voir.




C'est là que je l'ai vue,
Pour la première fois,
Je l'ai vue,
Il faisait froid,
Quand je l'ai vue.

Elle est belle,
Comme une hirondelle,
Mais elle est morte,
C'est une horde,

Qui l'as tuée,
Sans respect.

Merci.
Quand je dis Merci,
Il vit.
Mais quand je ne dit rien,
Il ne vit point.





Mon coeur s'est brisée,
La plume s'est envolée.
Son coeur s'est tué,
Le mien s'est brisé.

Il c'est brisé de chagrin,
Couleur rouge carmin.
Et des souffrances,
Couleur de la souffrance.




Cela fait longtemps,
Que je l'attends.
Cela fait longtemps,
Qu'il m'attends.
Nous nous attendons,
Sans le moindre souspçon.
Et nous mourons,
Avant la première moisson.

Je suis morte hier,
Ou avant hier.
Je ne me rapelle plus,
Tel que la plume,
Qui ne sais jamais,
Jamais a qui elle appartient.
Elle a beau être dans les airs,
Ou alors sur terre, elle n'appartient,
N'appartient a personne,
Tel est ma personne.

A jamais et pour l'éternité, soit de la plume la vérité.

Et tu revis ! Vole, tu es au paradis.
Danse ! Fais tourner ton corps et virevolter ton âme.
Peut importe les conventions, soit toi-même.

Car on l'a assez vu, niais d'alexandrin.
Césure à l'hémistiche ? Ou peut-être pas.
Et par le verbe aimer tu peux voler au loin.
Mais point d'alexandrin vivre-aimer ne saura.

Tu peux tout faire ici, commence par danser,
Courbe tes formes alambiquées, soit pleine de vie.
Les dieux t'aiment, tu es belle, danse et fait les rêver.
Car tu crains plus la fatigue, c'est ainsi.

Et dans ce sonnet bancal,
Somme toute trop banal,
Tu ne peux vivre-rêver.

Car le monde n'est pas si fixe
Le monde des rêves est volubile, permet toutes les folies.
Voilà une leçon, que Mort peut enseigner.

Elle a pleurée,
Et tout ses regrets,
Se sont envolés,
Avec son aimé.