[Histoire, certes, pas originale, veuillez m'en excuser.. Il n'y a pour l'instant qu'un début, l'histoire est raconter par mes yeux, ou plutôt ceux de herbe, il y aura donc peut etre des personnes de djaul rencontrées au fil de mon année de jeu, qui interviendront dans les différents chapitres de ce texte. Mais en général, je préviendrais la personne Ig avant. Bref.. Voilà quoi...]
Une nuit, le 27 Septange 613, un petit chat vert venait de naître. Sa mère, une Ecaflip au pelage argenté et doux, avait tant crié pour que l'enfant pousse enfin son premier cri. La petite bête était étrange et ne ressemblait pas aux Ecaflip normaux. Elle était recouverte d'un duvet vert, elle respirait mal du fait qu'elle n'avait qu'un poumon, et contrairement aux autres enfants, elle marchait encore à 4 pattes comme un animal. Sa mère lui apprenait à se mettre debout, mais la petite retombait toujours dans les arbustes, et son père, un jeune Abraknyde a décidé que l'on donnerait Del Arbustia comme nom de famille à la petite Julia. Le petit chat grandissait tranquillement avec ses parents dans la forêt Abraknyde. Vers ses 3 ans, elle revint à la maison, personne. Elle resta seule toute la soirée. A la nuit tombée, Sa mère rentra, complètement saoule. Elle pris Julia dans ses bras, et lui expliqua pourquoi son père n'était pas là :
« Ton père est devenu…du charbon ! »
Elle rigola, visiblement plus enclin à boire qu'à compatir.
« Là bas tu vois.. (Elle pointa une cité que l'on apercevait à travers les arbres), ça ! Ca c'est euh… Astrub ! Et papa, il est là (Elle montra de la fumée sortant d'une cheminée). Y a un vieux, un Enutrof je crois, il est venu, et a emporté ton papa avec lui. »
L'enfant n'avait pas compris tout de suite, et n'éprouva donc pas de grande peine.
Elle continua de vivre avec sa mère pendant encore 4 ans environs. Au cours de sa Septième année de vie, Julia vit sa mère s'éloigner peu à peu. Jusqu'à ce que, le 23 Descendre, la veille de Nowel, sa mère partit avec son 8ème Amant et laissa l'enfant seule, préférant son nouvel ami à sa propre fille. La petite eue son premier Nowel sans cadeau cette année là. Comprenant après quelques jours que sa mère ne reviendrait pas, elle parcourut la forêt Abraknyde avec ses petites pattes.
Une sram combattait contre des champas, elle portait des habits en fourrure de bouftou, Julia pris la jeune fille pour un animal la premiere fois qu’elle la vit. Mais ce n’était plus la première fois. Elle la croisait souvent quand elle se promenait. Julia miaula et la jeune fille acheva un champa puis se retourna vers l’enfant.
« Coucou toi, ça faisait un moment que je ne t’avais pas vu. (Elle caressa la tête de l’Ecaflip miniature) Qu’est-ce que tu viens faire par ici aujourd’hui ? »
La petite miaula à nouveau. Puis réussie à dire des bribes de phrases.
« Meow, Maman, Meow partie.. Loin, Meow, Pas revenir, Meow (Elle poussa un long miaulement, peut-être un pleur). Je..sais pas faire quoi..
- On dit : « Je ne sais pas quoi faire », dit-elle en souriant. Et suis-moi, je vais te conduire en Amakna, à ton temple, je pense qu’un Ecaflip pourrait mieux s’occuper de toi que moi. »
La disciple Sram déposa le chat, qui s'était endormie dans ses bras, sur les escaliers devant le temple. Julia dormit encore quelques instants, à son réveil, la jeune fille n'était plus là.
« Meow? Meow? (Elle regarda partout autours d'elle) »
Comprenant, qu’elle ne les reverrait plus, elle et sa mère, le jeune chaton s’avança. A quatre pattes, elle monta les escaliers, lentement. L’enfant entra dans la première salle du temple, un vieil Ecaflip s’y trouvait. Il avait un bout d’oreille en moins, une canine légèrement fissurée au coin de sa bouche, son pelage était gris mais pas argenté comme celui de la mère de Julia. Cette dernière recula quand l’Ecaflip l’approcha. Elle avait peur, il devait sûrement avoir combattu des tas de monstres des environs pour avoir autant de blessures. Et s’il l’attaquait ?
« Bonjour mon enfant, que viens-tu faire ici ? Pourquoi me fuis-tu ? (Il essaya de caresser la tête du chaton mais elle le mordit) Oh… Aurais-tu peur de moi ? Je ne suis pas méchant, tu sais. Au contraire, j’aide tous les Ecaflips vivant en Amakna ou venant dans ces contrées. Une aussi jeune enfant ne viendrait pas toute seule ici, es-tu perdue ? Quelqu’un t’aurait-il emmené ? »
Il la harcelait de questions. Elle ne répondait pas. Ne sachant pas quoi répondre, plutôt que par abstinence. Elle se contenta de miauler. Le vieil homme sembla réfléchir puis prit le chaton dans ses bras, celle-ci se débattait. Il lui donna un coup à l’arrière de la tête et la petite s’endormie. Ils descendirent les escaliers intérieurs. Le vieux salua une de ces amies et collègue dans la pièce du bas.
« Bonsoir, Evangeline.
- Bonsoir Turiano. Qui est donc cette enfant ? Une nouvelle apprentie ?
- Je pense bien, Evangeline. Permettez, je vais la laisser se reposer, demain nous verrons ce qu’elle peut faire et pourquoi elle venu jusqu’ici. »
Il descendit encore plus bas, dans la toute dernière salle. Il déposa doucement la boule de poils verte sur le petit lit, installé dans le coin. Il la recouvrit d’une couverture fine, il n’avait que ça. Turiano arracha une plante d’un pot et la posa contre la tête de la gamine. Julia passa la nuit tranquillement, la joue collée contre de l’herbe à chat.
Le lendemain, elle se réveilla, une drôle d'odeur dans les nasaux. L'enfant renifla un moment : du poisson. Elle sentait l'odeur agréable mais il faisait noir. Contrairement aux Ecaflips adultes, elle ne voyait pas encore dans le noir. Julia se leva en tâtant du bout des pattes pour savoir où elle allait, elle se cogna sept fois et l'odeur fini par la conduire en haut de l'escalier. Une table en bois, garnie de poissons de toutes sortes, l'attendait. Elle avança sur le bout des pattes et commença à piquer les aliments comme une vulgaire voleuse. Turiano apparut soudain et lui attrapa la peau du cou.
« Alors comme ça, notre nouvelle arrivante fait sa petite voleuse ? (Il lui tapa sur les pattes) Repose ça, nous discuterons. »
Elle obéit et il la posa sur une chaise. Il fouilla ses poches et sortit trois paquets de cartes.
« Mange un peu (Elle ne se fit pas prier). Maintenant regarde ces cartes. Les premières ont besoin de ta force à manier la terre. Tu vas les prendre et me les lancer dessus, les cartes sont censées me griffer et me faire mal. Vas-y. »
Elle pris le premier paquet de cartes et se concentra. Intelligence et force brute, c’est ce qu’il fallait. Julia envoya plusieurs cartes à la fois d’un geste vif. Elles ricochèrent sur les murs et ne firent qu’effleurer Turiano, quand elles le touchaient. Il la regarda, étonné puis lui tendit le second paquet.
« Ce paquet ne requiert que ton intelligence, une qualité essentielle pour maîtriser le feu. Tu dois l’enflammer par la force de la pensée et faire en sorte que les cartes arrivent jusqu’à moi pour me brûler. Essaye. »
Julia se concentra très fort. « Brûle.. Brûle.. », se disait-elle. Une petite carte commença à s’enflammer. L’enfant sourit, tout comme Turiano.
« Vas-y ! »
Elle ferma les yeux et toutes les cartes commencèrent à brûler. Aie ! Ses pattes brûlaient à cause du feu des cartes ! Elle lança les carte en un enchaînement réguliers, une carte suivait l’autre. Ces dernières arrivèrent droit sur le vieil Ecaflip. Il étouffa quelques petits cris.
« Bien ! Maintenant teste le dernier jeu de cartes. Tu as besoin d’agilité et de chance pour faire mal avec celui ci. L’agilité pour lancer le plus vite les cartes, et la chance pour que tu arrive à faire mal. A toi de jouer. »
Elle prit le troisième paquet entre ses pattes et le regarda bizarrement, une partie des cartes glissait comme si elle était mouillée, l’autre était légère comme le vent. « Rapidement… »
Elle envoya les cartes sur Turiano, les cartes avait glissé de ses pattes et n’avait fait qu’effleuré l’Ecaflip qui poussa quand même un petit bruit étouffé. Il n’eu pas le temps d’ouvrir la bouche que Julia lui renvoya l’autre partie des cartes. Turiano eu la même réaction qu’avec le deuxième paquet de cartes.
« Humpf, tu es intelligente et agile. Je t’apprendrais donc le sort Topkaj et le sort Bluff avant que tu partes d’ici. »
Elle devrait encore partir ?
Deux ans passèrent. Julia savait parler à peu près correctement et maîtrisait assez bien Topkaj et Bluff. Elle vagabondait presque tous les jours aux alentours du temple « pour rencontrer ses semblables » comme disait Turiano. Un jour de l’an 622, la petite rentra en pleurs au temple. Elle courut directement au dernier sous-sol, sa « chambre ». Son maître la suivit.
« Qu’as-tu donc Julia ? Je n’ai encore jamais vu d’enfant Ecaflip de 9 ans pleurer comme ça.
- Pourquoi ils sont tous contre moi ?
- Contre toi ? Mais qui donc ?
- Les autres enfants. Y disent que je suis qu’une cruche et que je sais pas jouer et utiliser les cartes que vous m’avez données, ils me les ont prises.
- Voyons, ne pleure pas. Je t’en redonnerais des cartes, ne crains rien. »
La peau sous le pelage de Julia rougit légèrement.
« Je ne veux pas d’autres cartes ! Je veux les même que les leurs pour qu’ils arrêtent ! Je veux qu’ils arrêtent ! Je suis pas stupide ! »
Il s’approcha et pris l’enfant dans ces bras.
« Je vais t’expliquer une chose : Ce qu’ils peuvent penser ne doivent pas t’affecter, car ils ne sont que des enfants comme les autres, tu es différente.
- Parce que je suis verte ?
- Non… Parce que tu es toi. Eux ne sont que de pâles copies, pour la plupart. Ils se ressemblent tous, au diable l’originalité. (Il posa, contre la joue de l’enfant, un brin d’herbe à chat pour qu’elle se calme) Mais toi, tu es intelligente et agile. Eux ne recherchent que la force brute, frapper dans le tas tels sont leurs maîtres-mots.