Journal de Bord

Journal de bord Mercredi 2 Javian

Voilà presque un mois que je suis partis des belles contrées d'Amakna. Non, la terre ne me manque pas encore, vous devez sûrement vous demander pourquoi j'ouvre ce journal alors... et bien par simple orgueil. Je suis partis de mon plein grès, comme la dernière fois, et je sens qu'à nouveau, de belles aventures m'attendent.

Depuis le début il fait très froid, la mer commence d'ailleurs à geler autour des îles. Mais pour me nourrir, je suis obligé d'accoster sur des terres inconnus. Quelle ne fut ma surprise de rencontrer, hier, sur une petite île, un peuple aux coutumes étranges. En effet, ceux-ci ont l'habitude d'élire une reine différente chaque année (d'ailleurs souvent choisie pour sa grâce naturelle). Les hommes n'y ont aucun pouvoir, ils occupent leur temps en travaillant, pendant que leurs femmes se reposent sur la plage. Â mon grand bonheur, j'ai pu assister à l'élection de la reine de l'île! Elle a lieu le premier jour de l'année, au première lueur du soleil. Toutes les femmes ont défilé au milieu de la grande plage. Des belles... des moins belles et des pas belles du tout. J'ai finalement du quitter leurs terres en courant... leur nouvelle reine me voulait dans son harem personnel. Non mais vraiment, des femmes au pouvoir... je n'ai jamais été sexiste( Oh non! Jamais!) mais ça dépasse mon imagination!

Manuri

Enfin! Après un mois de navigation solitaire, je me trouve enfin un compère! un compagnon! bref, un mousaillon.

Tout a commencé hier matin, alors que je prenais mon petit déjeuner sur le pont, tout en choisissant l'itinéraire de la journée. Un coup de vent violent vînt m'arracher la carte des mains. Un pirate sans carte... quelle ironie! Heureusement pour moi, la terre se faisait proche. Vers midi, j'accostais au port, et une heure plus tard, j'étais en prison pour avoir tenté de voler une carte. Par chance, c'est en prison que je fis la conaissance de Barbe rouge (de son vrai nom: Jacky). Ce vieil homme est surprenant! Ainsi, j'appris la différence entre le tofu male et le tofu femelle, et les raisons du conflit Bontariens/Brakmariens (pauvre chatchat...). En contre partie, je lui appris à s'évader. Bien entendu, après quatre heures de prison, nous méritions une petite compensation... nous avons donc emporté avec nous la réserve de rhum. Nos calles sont à nouveau pleines.

Ce bon vieux Jacky est à présent dans mon équipage, il est non seulement bien meilleur qu'une boussole, mais il peut également vider deux tonneaux à lui tout seul. Je sens que l'on va bien s'entendre!

Manuri

Bonjour à toi.
Personnellement je ne te connais pas,
Mais,
Ton journal de bord me plaît.
J'imagine que tu doit être sympathique.
Je te souhaite Bonne Chance pour continuer ce
Journal, a bientôt.

J'aime le texte, j'aime les illustrations, les personnages,...
Bon courage pour la suite !!

Me croirez vous si je vous dis que mon équipage prend peu à peu forme?... Après l'arrivé du fabuleux Barbe-rouge (et je ne m'en lasse pas), c'est au tour de Ducond et Ducont de se joindre à nous. Et oui, ils sont deux, deux iops. Certes nous ne comprenons pas encore très bien tout leurs actes, mais après tout, nous faisons tout juste connaissance. Je vais vous conter notre rencontre.

Tout commence sur le pont de notre navire... évidemment. Après une soirée bien trempée, Barbe rouge et moi décidions de faire escale sur une petite île fortifiée afin de trouver un remède à ce mal de crâne et à cette haleine hostile. Évidemment, la prison fut évité de justesse, mais deux gardes nous prirent en chasse. Et malgré tout les raccourcis emprunté, il nous était impossible de leur échapper. Il me fallut ruser pour éviter que mon compère enutrof ne «fonce dans l'tas», car je doutais fort que sa pelle et mon arc suffisent à terrasser ces deux colosses. Il nous fallait pourtant faire face. Au détour d'une rue étroite, nous leur tendîmes un piège. Faute de matériel, il nous fut impossible de réaliser le piège parfait que j'avais en tête. Barbe rouge me proposa donc une technique plus rudimentaire. Armé de deux rondins de bois, nous devions les assommer quand ils passeraient devant nous. De toute évidence, nos coups de bâtons ne traversaient pas leurs casques. Il nous fallut renoncer.

Après une heure de discussion, nous comprenions enfin pourquoi ces deux gaillards nous avaient suivis. L'un d'eux avait parié que la barbe de mon ami enutrof était fausse, et l'autre pensait que j'étais une femme... Bref, ils ont tous les deux perdues, et ils sont depuis lors, membre de mon équipage. Avec un tour de bras d'au moins cinquante centimètres (presque autant que Bell... elle me manque), je doute qu'ils soient inutiles.

Manuri

XD Excellent ! :')

J'adore, je ne vois pas vraiment de défauts. C'est bien écrit, sans fautes quelconques, et l'histoire est très plaisante à lire. (ducond et ducont, là j'adore XD )

Continue comme ça ^^

J'ai à nouveau une histoire peu banal à vous raconter. En fin de compte, je crois que c'est tout notre voyage qui n'est pas banal. Plus on avance, et plus l'air est froid. Mais malgré cette gène, nous sommes sans cesse sur le pont, à lutter pour garder notre cap.
Mercredi soir, alors que je sortais de ma cabine, une étrange odeur vint me titiller les narines. Par pur réflexe, j'appelais les frères iops pour savoir si ils n'avaient pas mis le feu à mon navire. J'entamais tout juste une séance de reproche que Jacky m'appela pour me montrer un énorme nuage de fumée multicolore au loin. Il me dit que cet étrange phénomène ressemblait fortement à une «horreur boréale», mais je voulais voir ça de plus près.

Quelques lieux plus tard, nous apercevions enfin une petite île d'où semblait émaner cette étrange fumée. Plus nous nous en approchions, plus l'air devenait irréspirable. Puis, au moment d'accoster, Jacky commença à chanter une drôle de musique et s'écroula par terre. Malgrè les paires de claques de Ducond, il ne se réveilla point. Je le laissais donc sur le bateau et me retrouvais seul avec les frères. Alors que nous entamions notre aventure à travers une forèt dense, je commençais à ressentir des choses étranges. Je vis tout d'abord un bateau me foncer dessus en écrasant les palmiers et les arbres sur son passage, puis des centaines de petits Pat-rouille en sortir, et plus rien.

La lumière du jour traversait mes yeux à demi-clos. Quel mal de crâne! Je marmonnais quand une voix étrangère me dit ces quelques mots: «Hey cool man, t'excite pas comme ça, tu vas t'casser quekchose». Cette voix provenait en fait d'un eniripsa vêtu bizarrement. Ses petits yeux injectés de sang et son odeur me rappelait étrangement Blue-Orchid. Je me levais difficilement quand je vis enfin de quoi provenait la fumée! Ducont et Ducond (qui s'étaient probablement réveillés avant moi) tenaient chacun un espèce de gros papier enroulé dans leur main. L'eniripsa qui vit mon regard interrogateur s'empressa de tout me raconter: «C'est un Dobé ça mec! C'est de l'herbe de nos collines qu'on roule et qu'on brûle». Sur ces mots, des dizaines d'autres eniripsas accoururent autour de nous Tous vétus bizarrement, ils semblaient se moquer de mes amis iops. «T'en trouveras pas sur le continent, c'est la spécialité d'la régi...» Ce fut les derniers mots qu'il prononça avant de cracher une dizaine de ses dents jaunatres. Jacky venait de lui coller sa «pelle dans la tronche» (comme il le dit si bien). Les autres eniripsa subirent le même sort. Il ne fallut pas plus d'une minute à Jacky pour décimer toute la population de l'île. On ne drogue pas un enutrof sans subir son courroux ensuite. Décidémment, ce bon vieux Barbe rouge me plait bien.

Tout ça pour dire, n'allez jamais sur cette île. Où elle se situe?... Euh, je ne sais plus très bien. Suivez le nuage...

Manuri

Waa c'est sympa ce journal de bord=)
Bien écrit peu de fautes (j'en ai relevé quelques unes (16) mais c'est des petites), et marrant!

Mets vite la suite =)

Je n'en reviens pas... Pourquoi ne m'a t-on jamais dit que ce genre de femme existait sur les océans? Si je l'avais su, je n'aurais jamais mis pied à terre. Oui! vous l'avez sans doute compris, mon cœur bat à nouveau. Cette chose en moi qui était devenu roc, recommence à battre d'un rythme régulier. Je n'avais plus ressentit cette chaleur, qui vous monte aux joues lorsqu'une femme vous sourit, depuis Lavyna. Ce sentiment d'aimer et de se croire aimer est tellement réconfortant, je ne saurais vous décrire mon état actuel. Je consacre donc cette page à cette femme.

Tout a commencé hier matin, alors qu'un froid insoutenable s'était emparé de l'océan. Jacky et moi, en hommes sages et conscient, avions préférés nous mettre à l'abri dans ma cabine, pendant que Ducont et Ducond luttaient à l'extérieur, pour savoir qui des deux résisterait le mieux au froid. La suite est prévisible, le mât céda sous le poids de la glace, et il nous fallut stopper le navire. Malheureusement, Jacky avait encore raison, il n'est pas très sage de larguer les amarres sur les mers du Nord. En effet, il ne fallut pas longtemps pour qu'un autre navire pirate nous trouve. Et malgré l'état quasi-euphorique de Jacky, je voyais difficilement quatre hommes venir à bout de tout un équipage. «Ces sales poulpes nous guettent, tel des vautours... Ils ne vont pas tarder à nous aborder». Ces situations, bien que très rares, ont le don de vous mettre les nerfs à vif. «Branle-bas de combat! Si ils cherchent la bagarre, ils vont être servi!». Mais un «à l'abordage!» retentissait déjà, et une vingtaine d'hommes s'invita bientôt sur notre navire.

Le combat fut rude, et voilà bien longtemps que je ne m'étais pas servi de mes dagues. Jacky, qui s'était directement jeté dans le tas, envoyait à présent valser ses adversaires, à coup de pelle. En revanche, Ducond se frottait à plus malin que lui, et son adversaire eut vite fait de le pousser à l'eau. Heureusement pour nous, tous les boulets ne coulent pas. Les choses allaient plutôt mal, et le rugissement de douleur de Barbe rouge mit fin au combat. L'équipage nous transporta sur leur navire, plus grand, plus propre et mieux ciré que le notre. C'est là que je vis pour la première fois cette femme. Son regard de braise passa d'abord sur Jacky, inconscient. Puis sur les frères iop... et enfin sur moi. Elle s'arrêta un moment, me sourit. «Qu'est-ce qu'on en fait capitaine?». Quoi? Cette femme était donc le capitaine de ce grand navire. «Remettez les sur leur rafiot, on ne peut se permettre de faire du mal à un équipage aussi médiocre. On deviendrait la risée des océans. Prenez tout de même soin de vider leur cave à rhum, ainsi que leurs bourses».

Oh je vous entend d'ici! «Ouais... super comme histoire d'amour» mais ne vous y méprenez pas, je suis persuader qu'elle m'aime autant que moi je l'aime.

Manuri

N'a pas fini de lire tous les textes

Je trouve le début pas mal.
Même si je trouve parfois des
erreurs que je commet moi même
dans mes histoire, je te félicite =)